Le Street Art....une longue histoire
Bombe aérosol, métro, ville, mur, rideau de fer, semblent les éléments incontournables de cette discipline qui consiste à inscrire sa marque dans la rue. Mais bien avant de croiser ces sortes de signatures cachées sous les ponts, ou sur les murs de la ville, nous retrouvons déjà à Pompéi, à Athènes ou dans la vallée des rois d'Egypte, des inscriptions qui prennent une valeur historique, transmettant des messages politiques, religieux, ou simplement personnels. Le graffiti porte une dimension intemporel et semble exister depuis toujours.
Le Tag....puis le Graff
Le TAG : En premier lieu, le tag qui est une signature ou une marque. Ses lettres stylisées forment un nom, souvent le pseudonyme de l'artiste et qui prend pour chaque writer une forme quasi invariable. D'une seule couleur le plus souvent, de taille généralement réduite et réalisé d'un geste rapide à l'aide le plus souvent de l'aérosol, de pinceau ou parfois du marqueur.
Le throw up ou «flop» est une forme intermédiaire entre le tag et le graff. Il se définit par un lettrage qui reprend également le nom du "writer" en lettre plus grande, plus volumineuse. On peut lui rajouter des ombrages, il arrive qu'il soit bicolore mais reste relativement peu travaillé.
Le graff, représente un ensemble de lettres, souvent le nom du "writer" mais cette fois ci, sa composition est très complexe et sophistiquée avec des lettres parfois totalement décomposées et réinventées. A des formes de lettres réinventées, des compositions de mots nouvelles, on ajoute des couleurs et des ombrages permettant de faire ressortir le graff.
Dans toute les catégories du graffiti, on remarque que ce qui est peint est toujours ou presque le nom ou plutôt la signature du graffeur. La principale raison de cela est que le "writer" cherche à sortir de l'anonymat en devenant une personnalité aisément reconnaissable. Souvent, le brièveté du pseudonyme n'est pas innocente : elle permet la rapidité de l'exécution et la mémorisation facile pour le lecteur.
Le throw up ou «flop» est une forme intermédiaire entre le tag et le graff. Il se définit par un lettrage qui reprend également le nom du "writer" en lettre plus grande, plus volumineuse. On peut lui rajouter des ombrages, il arrive qu'il soit bicolore mais reste relativement peu travaillé.
Le graff, représente un ensemble de lettres, souvent le nom du "writer" mais cette fois ci, sa composition est très complexe et sophistiquée avec des lettres parfois totalement décomposées et réinventées. A des formes de lettres réinventées, des compositions de mots nouvelles, on ajoute des couleurs et des ombrages permettant de faire ressortir le graff.
Dans toute les catégories du graffiti, on remarque que ce qui est peint est toujours ou presque le nom ou plutôt la signature du graffeur. La principale raison de cela est que le "writer" cherche à sortir de l'anonymat en devenant une personnalité aisément reconnaissable. Souvent, le brièveté du pseudonyme n'est pas innocente : elle permet la rapidité de l'exécution et la mémorisation facile pour le lecteur.
Du graffiti au Street art
A force de recherche esthétique, le graffiti devient une fresque plus qu'une simple signature, il devient geste artistique à part entière et la rue une grande galerie d'exposition dans laquelle la création peut prendre différentes formes : Pochoir, stickers, l'affiche, la peinture murale, la mosaïque, l'installation In situe, deviennent autant de moyens utilisés par les street artistes.
Le mur de Berlin reste un des emblèmes du street art, de part la dimension spectaculaire qu'à pu prendre cette fresque à ciel ouvert et par la nature historique et politique qu'elle symbolise. Aujourd'hui le Street art prend de plus en plus sa place sur la scène artistique. Alors qu'il y a peu de temps encore le graff était considéré comme un acte de vandalisme, il est aujourd'hui présent dans les galeries, et les musées commencent à s'y intéresser également, retraçant l'histoire de l'art urbain, ou du pressionisme (graffiti sur toile) exposition présentée à la Pinacothèque - Paris 2015. Voici quelques noms et quelques genres différents de production de rue : Pavel Puhov : dessin d'une paire lunettes dans la neige MTO : illusion du personnage sur maison. Visible à Rennes JR : des immenses portrait sur affiche qui envahissent tout un espace définit dans la ville Clet Abraham : détournement de panneaux de signalisation David Walker : Des fresques aux visages très colorés Invader : des mosaïque représentant Jeff aérosol : Grande fresque noir et blanc à voir vers les halles Just Cobe : dessin qui s'intègre dans la ville. Ici un visage au regard très présent et à la chevelure végétale. ...sont autant d'artistes que le public est amené à connaître et à reconnaître au travers des rues et de leurs créations urbaines. |
Banksy |
1. Napalm
Dans cette oeuvre Banksy fait référence à la célèbre photographie prise par Nick Ut. durant la guerre du Vietnam (1959-1975) et qui immortalise un groupe d’enfants fuyant les explosions de napalm sur leur village. la même fillette apparaît ici entourée des personnages de Mickey Mouse et Ronald MacDonald. |
2. Beach Boys
Représente deux garçons au pied du mur qui s’amusent à faire des châteaux de sable. Au dessus d’eux un trou béant révèle un paysage paradisiaque en trompe-l’œil de l’autre côté du mur. On peut aussi voir un grillage de protection au premier plan. Les travaux de Banksy sont souvent des oeuvres In Situe. C'est-à-dire que le dessin réalisé ne peut-être envisagé qu'à cet endroit. C'est le lieu qui porte tout le sens de ce qui est représenté . Ici sur le mur de Gaza, l'espace de représentation s'associe au dessin pour lui donner toute son importance. |
Ernest Pignon ErnestDans son oeuvres les expulsés Ernest Pignon-Ernest place au bas d'un immeuble démoli l'image de 2 personnes mises à la rue.
Encore une fois le lieu où le travail est placé dans la ville donne tout son sens au dessin réalisé. L'immeuble, qui porte les traces des anciens locataires, fait échos aux 2 personnes qui semblent, à cet instant, sans domicile. |